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ESPACE PHARMACIENS

RECIP-E


MyCareNet, porté par le collège inter mutualiste national, sert pour sa part à
consulter le statut d’assurabilité d’un patient via son eID, pour repérer par
exemple s’il a droit au tiers-payant ou s’il est déjà inscrit dans une maison
médicale. Ce service est déjà disponible pour les hôpitaux, les médecins, les
infirmières, les MRS-MRPA-CSJ, les laboratoires et les pharmaciens via le
portail MyCareNet ou via le logiciel de l’institution. Dans le courant de
l’année, cette consultation de l’assurabilité sera également accessible aux
dentistes, aux kinés, aux sages-femmes…

Quant à l’e-prescription en ambulatoire, dont le déploiement prolonge l’expérience Recip-e pilotée depuis 2009 par le VUbiste Marc Nyssen, elle concerne à ce stade les médicaments, mais il est prévu d’inclure ensuite la prescription de soins
infirmiers ou de kiné, et d’examens.

Recip-e constitue une plateforme d’échanges électroniques qui s’appuie sur les
services d’eHealth. Le médecin ouvre avec son eID et son code PIN une session
eHealth (valide pour plusieurs heures) avant de rédiger, à partir de son
logiciel habituel de gestion du DMI, une prescription médicamenteuse. Celle-ci
est cryptée par eHealth et acheminée automatiquement au serveur Recip-e.
Lorsque le médecin imprime sa prescription (car pendant quelques années encore
la procédure restera mixte, papier et informatique, d’autant qu’il n’y a pas
encore de solution technique pour les ordonnances établies en visite), celle-ci
est porteuse d’un code-barres supplémentaire. Le pharmacien chez lequel se
présente le patient scanne cette référence spéciale, son logiciel envoie une
requête au serveur Recip-e et la prescription décryptée s’affiche à l’écran, de
même – puisque le système est couplé à MyCareNet – que l’assurabilité du
patient. Une fois exécutée, la prescription disparaît de Recip-e, qui ne stocke
donc les «e-ordonnances» que temporairement, sous forme encryptée et non
adressée, le patient restant libre de choisir son officine.

 

Sus à l’indéchiffrable

Pour Laurette Onkelinx, les avantages sont multiples. Outre le fait qu’user d’un module de prescription informatisée offre déjà des garde-fous contre les interactions et les surdosages, la voie électronique résout les problèmes de prescriptions illisibles («or, un pharmacien contacte ± 5 fois par jour un médecin afin de déchiffrer les ordonnances», signale-t-elle), permet la prévention
des fraudes (copies, falsifications de quantités…) et une meilleure gestion des
prescriptions périmées. A ce propos, Recip-e offre des fonctionnalités
supplémentaires au médecin: inventorier les prescriptions qu’il a rédigées mais
qui n’ont pas été délivrées, vérifier leur contenu, en retirer l’une ou l’autre
en motivant cette action… Mais aussi recevoir un «feed-back Recip-e», puisque, à en croire la récente démo,
un pharmacien pourra, par exemple, juger utile de signaler à un médecin traitant qui vient de prescrire
une spécialité remboursable que son patient achète déjà régulièrement des
produits OTC pour la même indication. A n’en pas douter cette possibilité
requiert le consentement du patient. Les autorités signalent aussi que ce
dernier pourra – via un portail sécurisé sur lequel il s’identifiera – voir ses
prescriptions toujours disponibles et en supprimer, s’il le désire.

 

Calendrier ambitieux

Dans combien de temps tout cela sera-t-il opérationnel? «Les logiciels pour
MG et pharmaciens comportant les fonctions Recip-e seront mis à court terme à
la disposition des utilisateurs respectifs
», répondent les initiateurs du projet. «Actuellement, environ 95% des logiciels pour généralistes ont été testés avec succès en ce
qui concerne Recip-e. Pour les pharmaciens, on estime que la compatibilité
s’élève actuellement à 40%. Ces chiffres devraient atteindre les 100% vers la
mi-2014.»
Le déploiement pour les dentistes, kinésithérapeutes et infirmiers démarrera à la mi-2014.
«Dans une phase ultérieure seront traitées les demandes radiographies, celles
émanant des laboratoires cliniques et les prescriptions par des spécialistes
»,
annonce Marc Nyssen.

 

Médicaments chapitre IV: autorisation accélérée


Le chapitre IV électronique prend corps lui aussi, qui, d’après Laurette Onkelinx, devrait permettre que 70% des 1.400.000 demandes d’autorisation chapitre IV circulant
par an reçoivent une réponse immédiate et que les 30 autres pourcents voient
leur durée de traitement passer de trois à moins d’une semaine. Ce petit
«miracle» est possible parce que de nombreuses demandes d’autorisation peuvent
être traitées de façon automatique grâce aux données qui figurent déjà dans les
ordinateurs des organismes assureurs. Les autres demandes doivent être soumises
à la réflexion des médecins-conseils mutualistes. Il se peut, nous a expliqué un
de responsables, que pour un médecin présentant un profil de prescription
déviant de la norme, l’accord d’autorisation ne soit pas rendu de façon
immédiate et automatique. Tant que tous les pharmaciens ne seront pas passés au
système électronique, le document papier du patient restera nécessaire.

Ce système est prêt à fonctionner: 11 logiciels pour médecins ont reçu l’agrément pour ces services MyCareNet chapitre IV.
Selon la plateforme eHealth, le déploiement de ces fonctionnalités chez leurs
clients médecins est en cours. La mise en place du système chez les pharmaciens
a démarré au mois de mars.

MyCareNet, porté par le collège inter mutualiste national, sert pour sa part à
consulter le statut d’assurabilité d’un patient via son eID, pour repérer par
exemple s’il a droit au tiers-payant ou s’il est déjà inscrit dans une maison
médicale. Ce service est déjà disponible pour les hôpitaux, les médecins, les
infirmières, les MRS-MRPA-CSJ, les laboratoires et les pharmaciens via le
portail MyCareNet ou via le logiciel de l’institution. Dans le courant de
l’année, cette consultation de l’assurabilité sera également accessible aux
dentistes, aux kinés, aux sages-femmes…

Quant à l’e-prescription en ambulatoire, dont le déploiement prolonge l’expérience Recip-e
pilotée depuis 2009 par le VUbiste Marc Nyssen, elle concerne à ce stade les
médicaments, mais il est prévu d’inclure ensuite la prescription de soins
infirmiers ou de kiné, et d’examens.

Recip-e constitue une plateforme d’échanges électroniques qui s’appuie sur les
services d’eHealth. Le médecin ouvre avec son eID et son code PIN une session
eHealth (valide pour plusieurs heures) avant de rédiger, à partir de son
logiciel habituel de gestion du DMI, une prescription médicamenteuse. Celle-ci
est cryptée par eHealth et acheminée automatiquement au serveur Recip-e.
Lorsque le médecin imprime sa prescription (car pendant quelques années encore
la procédure restera mixte, papier et informatique, d’autant qu’il n’y a pas
encore de solution technique pour les ordonnances établies en visite), celle-ci
est porteuse d’un code-barres supplémentaire. Le pharmacien chez lequel se
présente le patient scanne cette référence spéciale, son logiciel envoie une
requête au serveur Recip-e et la prescription décryptée s’affiche à l’écran, de
même – puisque le système est couplé à MyCareNet – que l’assurabilité du
patient. Une fois exécutée, la prescription disparaît de Recip-e, qui ne stocke
donc les «e-ordonnances» que temporairement, sous forme encryptée et non
adressée, le patient restant libre de choisir son officine.

 

Sus à l’indéchiffrable

Pour Laurette Onkelinx, les avantages sont
multiples. Outre le fait qu’user d’un module de prescription informatisée offre
déjà des garde-fous contre les interactions et les surdosages, la voie électronique
résout les problèmes de prescriptions illisibles («or, un pharmacien contacte ± 5 fois par jour un médecin afin de
déchiffrer les ordonnances
», signale-t-elle), permet la prévention
des fraudes (copies, falsifications de quantités…) et une meilleure gestion des
prescriptions périmées. A ce propos, Recip-e offre des fonctionnalités
supplémentaires au médecin: inventorier les prescriptions qu’il a rédigées mais
qui n’ont pas été délivrées, vérifier leur contenu, en retirer l’une ou l’autre
en motivant cette action… Mais aussi recevoir un «feed-back Recip-e», puisque, à en croire la récente démo,
un pharmacien pourra, par exemple, juger utile de signaler à un médecin traitant qui vient de prescrire
une spécialité remboursable que son patient achète déjà régulièrement des
produits OTC pour la même indication. A n’en pas douter cette possibilité
requiert le consentement du patient. Les autorités signalent aussi que ce
dernier pourra – via un portail sécurisé sur lequel il s’identifiera – voir ses
prescriptions toujours disponibles et en supprimer, s’il le désire.


 

Calendrier ambitieux

Dans combien de temps tout cela sera-t-il opérationnel? «Les logiciels pour
MG et pharmaciens comportant les fonctions Recip-e seront mis à court terme à
la disposition des utilisateurs respectifs
», répondent les initiateurs du projet. «Actuellement,
environ 95% des logiciels pour généralistes ont été testés avec succès en ce
qui concerne Recip-e. Pour les pharmaciens, on estime que la compatibilité
s’élève actuellement à 40%. Ces chiffres devraient atteindre les 100% vers la
mi-2014.»
Le déploiement pour les dentistes, kinésithérapeutes et infirmiers démarrera à la mi-2014.
«Dans une phase ultérieure seront traitées les demandes radiographies, celles
émanant des laboratoires cliniques et les prescriptions par des spécialistes
»,
annonce Marc Nyssen.


 

Médicaments chapitre IV: autorisation accélérée

Le chapitre IV électronique prend corps lui aussi, qui, d’après Laurette Onkelinx, devrait
permettre que 70% des 1.400.000 demandes d’autorisation chapitre IV circulant
par an reçoivent une réponse immédiate et que les 30 autres pourcents voient
leur durée de traitement passer de trois à moins d’une semaine. Ce petit
«miracle» est possible parce que de nombreuses demandes d’autorisation peuvent
être traitées de façon automatique grâce aux données qui figurent déjà dans les
ordinateurs des organismes assureurs. Les autres demandes doivent être soumises
à la réflexion des médecins-conseils mutualistes. Il se peut, nous a expliqué un
de responsables, que pour un médecin présentant un profil de prescription
déviant de la norme, l’accord d’autorisation ne soit pas rendu de façon
immédiate et automatique. Tant que tous les pharmaciens ne seront pas passés au
système électronique, le document papier du patient restera nécessaire.

Ce système est prêt à fonctionner: 11 logiciels pour médecins ont reçu l’agrément pour ces services MyCareNet chapitre IV.
Selon la plateforme eHealth, le déploiement de ces fonctionnalités chez leurs
clients médecins est en cours. La mise en place du système chez les pharmaciens
a démarré au mois de mars.


Source : APB





 



 











 











 











 











 









MyCareNet, porté par le collège inter mutualiste national, sert pour sa part à
consulter le statut d’assurabilité d’un patient via son eID, pour repérer par
exemple s’il a droit au tiers-payant ou s’il est déjà inscrit dans une maison
médicale. Ce service est déjà disponible pour les hôpitaux, les médecins, les
infirmières, les MRS-MRPA-CSJ, les laboratoires et les pharmaciens via le
portail MyCareNet ou via le logiciel de l’institution. Dans le courant de
l’année, cette consultation de l’assurabilité sera également accessible aux
dentistes, aux kinés, aux sages-femmes…



 



Quant à l’e-prescription
en ambulatoire, dont le déploiement prolonge l’expérience Recip-e
pilotée depuis 2009 par le VUbiste Marc Nyssen, elle concerne à ce stade les
médicaments, mais il est prévu d’inclure ensuite la prescription de soins
infirmiers ou de kiné, et d’examens.



 



Recip-e constitue une plateforme d’échanges électroniques qui s’appuie sur les
services d’eHealth. Le médecin ouvre avec son eID et son code PIN une session
eHealth (valide pour plusieurs heures) avant de rédiger, à partir de son
logiciel habituel de gestion du DMI, une prescription médicamenteuse. Celle-ci
est cryptée par eHealth et acheminée automatiquement au serveur Recip-e.
Lorsque le médecin imprime sa prescription (car pendant quelques années encore
la procédure restera mixte, papier et informatique, d’autant qu’il n’y a pas
encore de solution technique pour les ordonnances établies en visite), celle-ci
est porteuse d’un code-barres supplémentaire. Le pharmacien chez lequel se
présente le patient scanne cette référence spéciale, son logiciel envoie une
requête au serveur Recip-e et la prescription décryptée s’affiche à l’écran, de
même – puisque le système est couplé à MyCareNet – que l’assurabilité du
patient. Une fois exécutée, la prescription disparaît de Recip-e, qui ne stocke
donc les «e-ordonnances» que temporairement, sous forme encryptée et non
adressée, le patient restant libre de choisir son officine.



 



Sus à l’indéchiffrable



 



Pour Laurette Onkelinx, les avantages sont
multiples. Outre le fait qu’user d’un module de prescription informatisée offre
déjà des garde-fous contre les interactions et les surdosages, la voie électronique
résout les problèmes de prescriptions illisibles («or, un pharmacien contacte ± 5 fois par jour un médecin afin de
déchiffrer les ordonnances
», signale-t-elle), permet la prévention
des fraudes (copies, falsifications de quantités…) et une meilleure gestion des
prescriptions périmées. A ce propos, Recip-e offre des fonctionnalités
supplémentaires au médecin: inventorier les prescriptions qu’il a rédigées mais
qui n’ont pas été délivrées, vérifier leur contenu, en retirer l’une ou l’autre
en motivant cette action… Mais aussi recevoir un «feed-back Recip-e», puisque, à en croire la récente démo,
un pharmacien pourra, par
exemple, juger utile de signaler à un médecin traitant qui vient de prescrire
une spécialité remboursable que son patient achète déjà régulièrement des
produits OTC pour la même indication. A n’en pas douter cette possibilité
requiert le consentement du patient. Les autorités signalent aussi que ce
dernier pourra – via un portail sécurisé sur lequel il s’identifiera – voir ses
prescriptions toujours disponibles et en supprimer, s’il le désire.



 



 



Calendrier ambitieux



 



Dans combien de temps tout cela sera-t-il
opérationnel? «Les logiciels pour
MG et pharmaciens comportant les fonctions Recip-e seront mis à court terme à
la disposition des utilisateurs respectifs
», répondent les
initiateurs du projet. «Actuellement,
environ 95% des logiciels pour généralistes ont été testés avec succès en ce
qui concerne Recip-e. Pour les pharmaciens, on estime que la compatibilité
s’élève actuellement à 40%. Ces chiffres devraient atteindre les 100% vers la
mi-2014.»
Le déploiement pour les dentistes, kinésithérapeutes et
infirmiers démarrera à la mi-2014.
«Dans une phase ultérieure seront traitées les demandes radiographies, celles
émanant des laboratoires cliniques et les prescriptions par des spécialistes
»,
annonce Marc Nyssen.



 



Médicaments chapitre IV: autorisation accélérée



Le chapitre
IV électronique prend corps lui aussi, qui, d’après Laurette Onkelinx, devrait
permettre que 70% des 1.400.000 demandes d’autorisation chapitre IV circulant
par an reçoivent une réponse immédiate et que les 30 autres pourcents voient
leur durée de traitement passer de trois à moins d’une semaine. Ce petit
«miracle» est possible parce que de nombreuses demandes d’autorisation peuvent
être traitées de façon automatique grâce aux données qui figurent déjà dans les
ordinateurs des organismes assureurs. Les autres demandes doivent être soumises
à la réflexion des médecins-conseils mutualistes. Il se peut, nous a expliqué un
de responsables, que pour un médecin présentant un profil de prescription
déviant de la norme, l’accord d’autorisation ne soit pas rendu de façon
immédiate et automatique. Tant que tous les pharmaciens ne seront pas passés au
système électronique, le document papier du patient restera nécessaire.



Ce système est prêt à fonctionner: 11 logiciels
pour médecins ont reçu l’agrément pour ces services MyCareNet chapitre IV.
Selon la plateforme eHealth, le déploiement de ces fonctionnalités chez leurs
clients médecins est en cours. La mise en place du système chez les pharmaciens
a démarré au mois de mars.



 



Source : APB

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