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News

28-04-2014

L'OMS répond aux détracteurs des vaccins

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a rejeté mercredi les accusations des détracteurs
des vaccins, qui estiment que l'immunisation ne sert à rien, qu'elle est
risquée, et que le corps se défend mieux lorsqu'il n'est pas vacciné.

"L'impact des vaccins sur la vie des gens est certainement l'une des meilleures choses
que l'on ait vues", a déclaré Jean-Marie Okwo-Bele, responsable de la
division des vaccins auprès de cette agence de l'ONU.

L'opposition aux campagnes de vaccination des enfants contre des maladies
contagieuses, telles que la rougeole et la coqueluche, a progressé ces derniers
temps, notamment aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Des opposants déterminés contestent la nécessité de vaccinations, et certains trouvent même
un lien entre l'autisme et le vaccin contre la rougeole, un lien rejeté par la
grande majorité du monde scientifique.

"Nous essayons avec détermination de contenir, voire de renverser cette
tendance", a déclaré M. Okwo-Bele à la presse mercredi à Genève.

Selon lui, ce n'est pas parce qu'une maladie a presque disparu, qu'il faut arrêter les
vaccinations. "Pour la polio, ce n'est pas parce qu'il n'y a plus eu de
cas depuis 10 ou 15 ans qu'il n'y a plus de risques", a-t-il ajouté.

Dans certains pays en développement, on assiste à une résistance contre les vaccinations,
comme par exemple au nord du Nigeria. Dans cette région, les campagnes de
vaccination contre la polio ont été perçues par des opposants locaux comme des
actes de conspiration venant de l'étranger.

Sources Belga, OMS, AFMPS

28-04-2014

Maison de repos : tarification par unité à partir du 1er janvier 2015 (CBIP)

- Dans le cadre de l’objectif budgétaire pour l’assurance maladie 2013, il a été décidé
d’introduire dans les maisons de repos, à partir du 1er janvier 2015, la
tarification par unité pour les médicaments remboursés sous forme orale solide.

Quelques incertitudes subsistent quant à la mise en œuvre pratique de ce projet.

Comment sera faite la prescription par le médecin?

Les médicaments prescrits par le médecin seront listés dans un schéma de médication, qui aura
la même valeur qu'une prescription. Dans ce schéma de médication seront
mentionnés tous les médicaments, ainsi que la durée du traitement, ce qui
devrait faciliter la communication entre le(s) médecin(s), le pharmacien et les
dispensateurs de soins dans la maison de repos.

Comment sera faite la délivrance par le pharmacien?

Le pharmacien reste libre de délivrer sous forme de :

1. « préparation de médication individuelle » (PMI): manuelle ou robotisée. La PMI consiste pour
le pharmacien à enlever un ou plusieurs médicaments de leur conditionnement primaire
et à les grouper dans un seul conditionnement fermé d'administration
individuelle destiné à un patient individuel à un moment déterminé. La
délivrance standard sera hebdomadaire, vu que la tarification se fera par
semaine;

2. conditionnements publics;

3. conditionnements fractionnés, donc par plaquette (le conditionnement primaire
doit toujours être respecté).

La liberté de délivrance permet par exemple d'opter pour une délivrance sous forme de PMI en
cas de traitement chronique, alors qu'en cas de traitement aigu, on peut opter
pour une délivrance sous forme de conditionnement, éventuellement fractionné.

Comment sera faite la tarification?

- Le pharmacien qui exécute une prescription ou un schéma de médication devra tarifer à l'unité, par tranche de 7 jours.

- La tarification se fera moyennant un nouveau
prix/une nouvelle base de remboursement à l'unité, calculé(e) sur base du plus
grand conditionnement public remboursable disponible.

Ticket modérateur pour le patient

Un ticket modérateur à l'unité, calculé à partir du ticket modérateur du plus grand
conditionnement public disponible, sera instauré.

Sources : AFMPS, APB, Moniteur Belge, CBIP

22-04-2014

Soins pharmaceutiques

Le législateur reconnaît depuis le 1er mai 2006 que les soins pharmaceutiques constituent une tâche
centrale du pharmacien et ce entre autre par l’article 4, § 2bis qui a été
introduit dans l’A.R. n° 78 du 10 novembre 1967 relatif à l’exercice des
professions des soins de santé par la loi du 1er mai 2006. Cet article prévoit
notamment que les soins pharmaceutiques sont destinés à améliorer de façon
continue l'usage des médicaments et à conserver ou améliorer la qualité de vie
du patient.

Le Guide des bonnes pratiques pharmaceutiques officinales, qui fait partie intégrante de l'A.R. du 21 janvier
2009 portant instructions pour les pharmaciens, décrit les soins
pharmaceutiques comme étant l'ensemble des actes posés par le pharmacien et des
services qu'il procure à un patient afin d'améliorer sa qualité de vie par
l'atteinte d'objectifs pharmaco-thérapeutiques de nature préventive, curative
ou palliative. Le Guide distingue les Soins Pharmaceutiques de Base et le Suivi
des Soins Pharmaceutiques :

• Soins Pharmaceutiques de Base : ils impliquent une succession de démarches : accueil et contrôle
administratif; validation de la demande; dispensation, informations et
conseils; enregistrement et accompagnement de la médication.

• Suivi des Soins Pharmaceutiques : il consiste en un suivi personnalisé des soins pharmaceutiques dans le cadre
d'un accord conclu entre le patient, le pharmacien et, chaque fois que
nécessaire, le médecin. Il est réservé en priorité à certains patients en
fonction de pathologies ou d'états physiologiques particuliers, de risques
iatrogènes ou de non observance du traitement médicamenteux.

Une application récente du Suivi des Soins Pharmaceutiques est la prestation liée à l'« Entretien
d'accompagnement de Nouvelle Médication » (ENM).

Les Soins Pharmaceutiques de Base, qui sont intimement liés à la délivrance du médicament, trouvent leur
place dans la pharmacie, sauf exceptions légales. La loi ne prévoit pas
expressément le lieu de dispensation du Suivi des Soins Pharmaceutiques qui
peut dès lors être réalisé au domicile du patient.

Néanmoins, le Conseil national est d'avis que le Suivi des Soins Pharmaceutiques ne devrait être délivré à
domicile que dans des situations exceptionnelles, à savoir lorsque le patient
n'est plus assez mobile pour se déplacer à la pharmacie.

Le Conseil national estime en effet que la pharmacie est le lieu naturel
d'exercice des activités pharmaceutiques.

Pour cette raison, il est préférable que le Suivi des Soins Pharmaceutiques soit assuré par le pharmacien
de proximité et prenne place dans un cadre légal et déontologique de la
présence obligatoire à la pharmacie d'au moins un pharmacien durant les heures
d'ouverture et durant le service de garde (cfr. Art. 28 du Code de déontologie
pharmaceutique et art. 5 de l'A.R. du 21/01/2009).


Sources : APB - Médiplanet

07-04-2014

Hypertension: et si on traitait d’abord la non-adhérence au traitement?

La question peut sembler un peu spéciale, mais un article
qui vient d’être publié dans Heart montre clairement que le plus grand problème
du traitement chez un patient hypertendu reste le manque de compliance au
traitement. Pour le prouver, les chercheurs anglais s’appuient sur des analyses
réalisées en spectrométrie de masse sur des échantillons urinaires sur 208
patients: 125 nouveaux, 66 patients avec un contrôle inadéquat et 17 renvoyés
pour une dénervation rénale. En tout, 40 médicaments antihypertenseurs ont été
utilisés. En tout, un quart des patients se révèlent totalement (10,1%) ou partiellement
(14,9%) non-adhérents au traitement. La prévalence est la plus haute chez les
patients présentant un contrôle inadéquat de leur pression sanguine et ceux qui
ont été référés pour dénervation rénale. Il y a clairement une relation
linéaire entre la pression sanguine  et le nombre de médicaments prescrits et pris.

Les auteurs estiment donc que la relation est claire pour les patients avec un contrôle suboptimal
de pression sanguine. Par ailleurs, la chromatographie de haute performance en
phase liquide et la spectrométrie de masse constituent des méthodes efficaces
pour évaluer l’adhérence d’un patient à son traitement antihypertenseur…

Sources : MediQuality Actu [mailer@newsletter.mediquality.net]

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