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News

18-02-2014

Des centaines de médicaments sont à déconseiller selon Test-Achats

17/02 - Réaction de pharma.be au rapport de Test-Achats

BRUXELLES 17/02 -
Quelque 43% des médicaments n'ont pas démontré leur efficacité totale, selon
une étude de l'association de consommateurs Test-Achats dont Le Soir, De
Standaard et Het Nieuwsblad font écho lundi. L'enquête se fonde sur des données
sur l'efficacité de 4.000 médicaments

Parmi les 4.000 médicaments analysés, 27% ont une "utilité limité", 12% sont d'une
"utilité contestable" et 3% sont carrément à déconseiller. Parmi ces
deux dernières catégories, l'on retrouve plusieurs médicaments équipant la
plupart des pharmacies familiales, tels le Lysomucil, l'Orofar, le Cataflam,
l'Effortil ou encore l'Afebril. "Il y a des doutes sérieux quant à
l'efficacité et/ou la sécurité de 460 produits et que, pour 113 d'entre eux,
les experts conseillent fermement de ne plus les utiliser", selon le
rapport de Test-Achats.

Pour expliquer la poursuite de la commercialisation et de la prescription de ces médicaments à
l'efficacité douteuse, Test-Achats met en exergue l'organisation du secteur
ainsi que les études préalables à la commercialisation d'une substance, souvent
fondée sur une comparaison avec un placebo qui ne tient pas compte de divers
facteurs tels l'âge du patient ou les interactions avec les autres médicaments.

Test-Achats s'est basé notamment sur les informations livrées par le CBIP et certaines
revues françaises et néerlandaises à destination des pharmaciens. Parmi les
experts consultés on retrouve le Professeur Emérite en Pharmacologie Marc
Bogaert (UGent).

Pour consulter la liste complète il faut être abonné à Test-Achats:cliquez ici


NEW YORK 07/02 –
Selon une étude rétrospective, l’incidence du carcinome oropharyngé aux
Etats-Unis a presque doublé au cours des quatre dernières décennies chez les
patients de 36 à 44 ans.

« Les médecins devraient maintenir un seuil bas d'investigation agressive chez les jeunes
patients qui présentent des ganglions lymphatiques gonflés dans le cou et
d'autres symptômes concernant les cancers de la tête et du cou, » a déclaré à
Reuters Health dans un e-mail le Dr. Farzan Siddiqui, du Système de Santé Henry
Ford, à Détroit, dans le Michigan. « L'examen de la cavité buccale et de
l'oropharynx devrait être réalisé prudemment chez ces patients. »

« Les cancers de la tête et du cou ont traditionnellement été liés à l'abus de substances (tabac
et alcool), « a déclaré le Dr. Siddiqui. « La plupart des patients que nous
voyions il y a une décennie étaient dans leur soixantaine ou leur septantaine,
avec une santé générale détériorée et une survie compromise. D'un autre côté,
aujourd'hui, nous voyons des individus jeunes qui n'ont jamais fumé ou qui
boivent avec modération et qui souffrent de cancers oropharyngés. Ils sont par
ailleurs en bonne santé et alertes physiquement, excepté en ce qui concerne leur
diagnostic de cancer. »

Le Dr. Siddiqui et ses collègues ont utilisé les données de la base de données Surveillance
Epidemiology End Results (SEER), collectées entre 1973 et 2009, pour examiner
l'incidence et les tendances des traitements du carcinome oropharyngé à
cellules squameuses (COPCS), chez les patients âgés de moins de 45 ans au
moment du diagnostic.

 Parmi tous les individus âgés de moins de 45 ans, l'incidence du COPCS augmentait de 0,23 à
0,37 pour 100.000 entre 1973 et 2009. Dans la sous-population des personnes
âgées de 35 à 44 ans, l'incidence doublait presque, de 0,79 à 1,39 pour
100.000, durant cette même période.

L'incidence augmentait significativement parmi les patients blancs, de 0,20 à 0,42 pour
100.000, mais déclinait parmi les jeunes afro-américains, de 0,67 à 0,32 pour 100.000.

Les fréquences faisaient plus que doubler chez les hommes (de 0,27 à 0,57 pour 100.000) alors
qu'elles restaient stables chez les femmes (autour de 0,18 pour 100.000), selon
l'article publié en ligne dans Otolaryngology – Head and Neck Surgery, le 22
janvier.

Il y avait aussi une augmentation régulière des fréquences de tumeurs mal différenciées, de 28%
dans les années 1973 à 1979, à 43% entre 2000 et 2009, et une augmentation des
tumeurs avec invasion ganglionnaire, de 49% à 72% pendant ces mêmes périodes.

Globalement la survie à 5 ans était de 54% et était moins bonne pour les patients
afro-américains que pour les patients blancs. La survie à 5 ans était meilleure
pour les patients qui subissaient à la fois une chirurgie et des rayons,
intermédiaire pour ceux subissant seulement une chirurgie, et la pire pour ceux
bénéficiant uniquement de rayons.

Les patients avec un COPCS étaient plus de quatre fois plus susceptibles que le reste de la
population de développer un cancer secondaire.

«Malheureusement, la base de données SEER n'enregistre pas les données sur le
virus du papillome humain (VPH) ; dès lors il n'est pas possible pour nous de
commenter la cause de cette augmentation d'incidence, » a déclaré le Dr. Siddiqui.
« Cependant, sur base des tendances observées chez les individus plus âgés et
des preuves histopathologiques circonstanciées, il apparaît que l'augmentation
des infections par le VPH peut être la cause de ce phénomène. »

« La vaccination contre le VPH peut être considérée comme prévenant les infections par VPH à
hauts risques, » a déclaré le Dr. Siddiqui. « Cependant, jusqu'à présent, il
n'y a pas de rôle prouvé dans la prévention des cancers de la tête et du cou.
Il n'y a également aucune méthode ayant prouvé qu'elle réduit le risque de
carcinome oropharyngé chez les individus positifs pour le VPH. »

« Il y a de nombreux essais cliniques nationaux qui sont en cours, cherchant à instaurer un
traitement pour les cancers oropharyngés positifs pour le VPH, » a ajouté le
Dr. Siddiqui. « J'encouragerais les patients souffrant de cancers oropharyngés
positifs pour le VPH, nouvellement diagnostiqués, à rechercher des centres et
des institutions qui offrent une participation à ces essais cliniques, et à s'enrôler
eux-mêmes dans ces études après en avoir compris les possibles avantages et
inconvénients. »

Le Dr. Mark Elwood, de l'Université de Auckland, en Nouvelle-Zélande, a étudié l'incidence
du carcinome oropharyngé en Nouvelle-Zélande et en Australie. Il a déclaré à
Reuters Health dans un e-mail : « L'augmentation elle-même a été constatée dans
plusieurs pays développés et a été décrite précédemment. L'augmentation chez
les blancs, alliée à la diminution chez les sujets afro-américains, est
intrigante ; il en va de même pour l'augmentation des tumeurs de grade avancé.»

« Le consensus semble être que l'infection par le VPH est responsable, mais le mécanisme par
lequel il agit est inconnu, et la plus forte augmentation chez les hommes est
inexpliquée, » a affirmé le Dr. Elwood.

« L'augmentation est relativement rapide, dès lors la prise de conscience clinique est
importante, » a conclu le Dr. Elwood. « Mais il n'y a pas de preuve pour
soutenir un dépistage à l'échelle de la population (contrairement aux cancers
de l'avant de la cavité buccale). »

Le Dr. Kristen Pytynia, du Centre du Cancer MD Anderson de l'Université du Texas, à Houston, a
également étudié le COPCS. Elle a déclaré à Reuters Health dans un e-mail : «
Les patients sont affectés à des âges moins avancés que précédemment et les
tendances raciales sont en évolution. Nous qui traitons le cancer de la tête et
du cou, nous le savons, mais nous devons disséminer cette information à
l'ensemble du corps médical, à savoir que les jeunes non-fumeurs ou fumeurs
légers peuvent aussi développer un COPCS, et nous devons aussi informer le
public. »

« Il faut encourager l'arrêt du tabagisme et la vaccination précoce des enfants contre le
VPH, et prendre les plaintes reliées à la tête et au cou avec sérieux chez les jeunes
patients, » a conseillé le Dr. Pytynia. « En particulier, les patients
souffrant d'un COPCS peuvent se présenter chez leurs médecins avec des plaintes
d'une masse dans le cou ou d'une difficulté à avaler/déglutir. »



 



 

10-02-2014

Des centaines de médicaments en pénurie chaque année



BRUXELLES 07/02 -
Chaque année, des centaines de médicaments ne sont plus disponibles pour les
patients belges en raison de problèmes de production ou d'approvisionnement. La
santé publique a été mise en danger à 14 reprises l'année dernière à cause de ce
phénomène, indique vendredi l'Agence fédérale des Médicaments et des Produits
de Santé (AFMPS) dans De Standaard et Het Nieuwsblad.

L'année dernière,
les entreprises pharmaceutiques ont signalé à 496 reprises qu'un de leurs
médicaments n'était plus disponible ou était temporairement en rupture de
stock. En 2012, la première année de mise en place de ce système d'alerte,
l'AFMPS avait comptabilisé 533 notifications.


L'approvisionnement
de quelque 150 médicaments est d'ailleurs considéré comme problématique en ce
moment.

 "Généralement, il existe des solutions de
rechange ou alors le stock est suffisant dans les pharmacies", précise
l'AFMPS. "Mais, environ quinze fois par an, nous faisons face à un
important problème de santé publique car un médicament n'est plus disponible.
Il s'agit en général de médicaments contre le cancer et les infections."

 "C'est une activité lucrative",
indique Jan Depoorter de la fédération nationale des pharmaciens d'officine
indépendants APB. "En Belgique, la vente de médicaments rapporte moins que
dans d'autres pays et ils sont donc envoyés là où on les vend plus cher."

Sources : APB, MediQuality Actu

05-02-2014

Journée mondial du cancer 2014


Le cancer va continuer à s’étendre dans le monde,  notamment dans les pays
en développement, avec près de 22 millions de nouveaux cas annuels attendus à l’horizon
2030, contre 14 millions en 2012, selon un rapport mondial publié lundi.

Malgré des progrès majeurs dans les traitements proposés, les décès devraient eux
aussi augmenté, passant de 8,2 millions en 2012 à 13 millions en 2030, alors
même que plus de la moitié de ces cancers pourraient  être évité « si les connaissances
actuelles étaient correctement appliquées ». « Les pays à bas et
moyens revenus seront incontestablement les plus touchés car beaucoup d’entre
deux sont mal équipés pour faire face à cette escalade du nombre de malades
atteints de cancer »,  souligne Margaret Chan, la directrice générale de l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS) dans son introduction au rapport publié par le centre international de
recherche sur le cancer (CIRC/IARC), une agence spécialisée de l’OMS, basée en France,
à Lyon.

Réalisé avec l’aide de 250 experts originaires de 40 pays, le rapport « World
Cancer Report 2014 » passe en revue les principales données disponibles,
au fil de plus de 600 pages.


Cancer du poumon en tête


En 2012, le cancer du poumon arrivait en tête des cancers les plus fréquemment
diagnostiqués (1,8 million de cas, soit 13 % de l’ensemble des cancers), devant
le cancer du sein (1,7 million, soit 11,9 %) et le cancer du côlon (1,4
million, soit 9,7 %).

Le cancer du poumon est également de loin le plus meurtrier avec 1,6 million de décès en
2012 ( 19,4 % de tous les décès par cancer) devant le cancer du foie ( 800 000,
soit 9,1 %) et le cancer de l’estomac ( 700 000, soit 8,8 %).


Et si les hommes sont globalement plus touchés que les femmes (ils représentaient 53
% des cas de cancers et 57 % des décès), plus de 60 % des cas et de 70 % des
décès surviennent actuellement en Afrique, Asie Amérique Latine, une tendance
qui ne devrait pas s’inverser dans les prochaines années.


Défi majeur de santé publique

« Compte tenu de la croissance et du vieillissement de la population, ainsi que du développement de
facteurs de facteurs de risques comme le tabagisme, la situation devrait s’aggraver
dans les prochaines décennies, posant un défi majeur aux systèmes de santé dans
les pays à bas et à moyens revenus », avertit le directeur du CIRC,
Christopher Wild, dans son introduction au rapport.


QUELQUES CONSEILS SIMPLES :

  • Une vie saine

 

  • Une alimentation la plus variée possible – éviter les repas trop riches en viandes et protéines

 

  • Avoir une journée active  et non sédentaire

 

  • Pratiquer une activité physique classique (marche à pied, …)

 

Source : RTBF info









 

16-01-2014

Un nouveau service pour améliorer la prise en charge de patients chroniques

ENTRETIEN DE NOUVELLES MEDICATIONS (ENM)

 C’est une petite révolution qui s’annonce dans les
pharmacies du pays. A partir de ce 1er octobre, le pharmacien pourra proposer à
ses patients qui entament un traitement de l’asthme un accompagnement
personnalisé sous la forme de deux entretiens. Une nouvelle prestation de
santé, prise en charge par l'INAMI, qui devrait
progressivement s’ouvrir, à l’avenir, à d’autres catégories de patients
chroniques.


En tant qu’expert du médicament et acteur de santé de 1ère ligne, le pharmacien
peut remplir un rôle très important dans l’accompagnement des patients dans
leurs traitements médicamenteux. Le peut notamment contribuer à l’éducation
thérapeutique du patient et ainsi favoriser une meilleure observance du
traitement prescrit par le médecin.


Un nouveau type de prestation pharmaceutique, fruit d’une intense collaboration
entre les pharmaciens, les mutuelles et l’INAMI, est sur le point de voir le
jour. Cette prestation prendra la forme de deux entretiens d’accompagnement, au
cours desquels le pharmacien abordera avec le patient les différentes facettes
de son traitement (conseils liés à la prise du médicament, questions suscitées
par le traitement ou la pathologie, difficultés éventuellement rencontrées,
etc.). Objectif de ce suivi individualisé : renforcer l’efficacité du
traitement prescrit en travaillant notamment sur le bon usage des médicaments
et l’observance thérapeutique. Une attention particulière sera par ailleurs
accordée à la complémentarité avec le médecin.


Comme leur nom complet l’indique, les « entretiens d’accompagnement de nouvelle
médication » s’adresseront uniquement à des patients (chroniques) qui entament
un nouveau traitement médicamenteux. A partir de ce 1er octobre 2013, ces
entretiens pourront être proposés aux patients

asthmatiques qui doivent prendre des corticostéroïdes à inhaler. Le choix de
l’asthme ne doit rien au hasard, car l’amélioration de sa prise en charge est
susceptible d’avoir un impact positif considérable tant sur la qualité de vie
des patients que sur les dépenses de santé. Les entretiens seront intégralement
pris en charge par la sécurité sociale.


Parlez en à votre pharmacien. Demandez lui
conseil.



 



Source APB – AFMPS –
INAMI Novembre 2013

















 



 

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