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News

03-03-2014

Le DPP

 L’Association Pharmaceutique Belge (APB) et
   l’Office des Pharmacies Coopératives de Belgique (OPHACO), avec la
participation de Laurette Onkelinx, vice-première ministre et ministre des
Affaires sociales et de la Santé publique, et de Frank Robben, administrateur
général de la Plate-forme eHealth, ont annoncé aujourd’hui le lancement d’un
nouveau service en pharmacie : le « Dossier Pharmaceutique Partagé ».

Actuellement développé et financé par le secteur, ce nouveau service va permettre de renforcer
la sécurité des patients.

Chaque fois que le pharmacien délivre un médicament prescrit par le médecin au patient, il est
légalement tenu d'enregistrer les données de cette délivrance dans son
ordinateur. Dans l'intérêt de la santé du patient, il peut également
enregistrer une série de données complémentaires : les délivrances de
médicaments sans ordonnance ou d'autres produits de santé (les compléments
alimentaires, par exemple), la ou les pathologies chroniques du patient (le
diabète, par exemple) ainsi que d'éventuelles allergies ou intolérances (au
lactose, au gluten, etc.) susceptibles d'interférer avec la prise de
médicaments. Le patient peut s'opposer à l'enregistrement de ces données
complémentaires en faisant part de son refus à son pharmacien.

L'ensemble de ces informations liées à la délivrance sont enregistrées dans le dossier
pharmaceutique que le pharmacien tient pour chacun de ses patients dans le
logiciel de sa pharmacie. S'il le souhaite, le patient peut demander à son
pharmacien de consulter et, le cas échéant, de corriger son dossier
pharmaceutique personnel.

En enregistrant au quotidien les différents médicaments et autres produits de santé pris par
ses patients, le pharmacien est en mesure de mieux les conseiller et d'éviter
les problèmes éventuels tels que des interactions médicamenteuses, des
contre-indications, une double médication, un surdosage ou un sous-dosage, etc.
Si nécessaire, il prend contact avec le médecin traitant du patient.

Un nouveau service pour plus de sécurité…

Dorénavant, une partie des données de médication contenues dans le dossier pharmaceutique peut
être consultée par chaque pharmacien à qui un patient s'adresse moyennant son
consentement éclairé. Concrètement, comment se déroule cette consultation ? En
tant que tel, le dossier pharmaceutique du patient ne quitte jamais sa
pharmacie habituelle. Seules les informations pertinentes sur les médicaments
ou autres produits de santé délivrés (le nom des produits délivrés, leur
posologie et la date de délivrance) sont transmises de manière sécurisée et
cryptée à la base de données centrale du DPP. Grâce à cette base de données
centrale, qui n'est accessible qu'aux pharmaciens, les informations relatives à
un patient peuvent être consultées dans toutes les pharmacies où celui-ci se
rendra.

La plupart des
patients se rendent généralement chez « leur » pharmacien ; un pharmacien
attitré qui les connaît et qui est bien familiarisé avec les médicaments qu'ils
utilisent. Mais qui n'a jamais dû aller chercher des médicaments dans une autre
pharmacie ? Tard, le soir, à la pharmacie de garde, par exemple, ou sur le
temps de midi, dans la pharmacie proche de son travail ou en vacances, à la
Côte ou dans les Ardennes. Grâce au dossier pharmaceutique partagé, chaque
pharmacien auquel un patient s'adresse pourra, si ce dernier l'a autorisé,
disposer d'un aperçu complet de sa médication et ainsi lui offrir un
accompagnement et des conseils optimaux.


Charles Ronlez,
président de l'APB : « Le Dossier Pharmaceutique Partagé est indispensable en
pharmacie pour assurer des soins pharmaceutiques de qualité et permettre au
pharmacien d'officine d'assurer son rôle incontournable de prestataire de
soins, expert du médicament au service du patient ».

Laurette Onkelinx, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique : « Partager
le dossier pharmaceutique améliorera sans aucun doute la qualité des soins
pharmaceutiques, le tout au profit du patient, donc vous et moi ! »

Une confidentialité garantie

Cette nouvelle fonctionnalité du dossier pharmaceutique constitue une avancée technique
essentielle au service de la santé publique. La consultation du dossier
pharmaceutique partagé (DPP) ne peut pas être activée sans consentement éclairé
préalable du patient. L'enregistrement et la consultation de ce consentement
ainsi que le cryptage des données transférées de et vers la base de données
centrale du DPP s'appuient sur des modules de la plate-forme eHealth, ce qui
permet de garantir une sécurisation et une confidentialité optimales des données.
Rappelons par ailleurs que le pharmacien et ses collaborateurs sont tenus au
secret professionnel.

Le Dossier Pharmaceutique Partagé a reçu
l'approbation de la Commission Vie Privée, ce qui confirme le respect de toutes
les garanties légales en matière de protection de la vie privée.


→ Toutes les données enregistrées dans la base de
données centrale du Dossier Pharmaceutique Partagé sont cryptées.

→ Seuls les pharmaciens d'officine sont autorisés à
avoir accès à ces données enregistrées dans la base de données centrale du DPP.

→ Le patient doit avoir donné son consentement
éclairé pour la consultation des données de son dossier pharmaceutique.

→ Les données de médication ne peuvent être
consultées que dans les pharmacies où le patient vient chercher des médicaments.

→ Le partage du dossier pharmaceutique n'est pas
une obligation. C'est au patient de décider s'il accepte ou non le partage de
ses données de médication.

→ Le patient peut révoquer son consentement éclairé
à tout moment, tout en sachant que l'ensemble des services liés à son
consentement sont concernés.

 

Sources : APB – Belga

 

24-02-2014

Réponse à l'enquête Test-Achat

BRUXELLES 21/02 -
On ne peut que s'étonner de l'annonce faite par Test-Achats de mettre à disposition de
ses membres une liste de médicaments jugés inutiles voire dangereux. Seuls les professionnels de la santé sont à même de fournir un accompagnement personnalisé à chaque patient en vue de garantir la sécurité de leur traitement.

Avant d'obtenir une autorisation de mise sur le marché, tout médicament doit démontrer sa
sécurité, sa qualité et son efficacité au travers d'une série d'études
toxicologiques et cliniques longues et rigoureusement contrôlées. Une fois sur
le marché, il continue à faire l'objet d'une surveillance stricte –la pharmacovigilance–,
et ce, afin de permettre une réévaluation permanente de son rapport
bénéfices-risques – un rapport qui peut être plus ou moins favorable en
fonction du patient traité, de sa pathologie et de la présence ou non d'autres
médicaments sur le marché. Tant les médecins que les pharmaciens sont à
l'écoute des patients et contribuent, avec eux, à la pharmacovigilance en
répertoriant tout effet indésirable ou problème ressenti suite à la prise d'un
médicament.*

Il est essentiel pour un patient de recevoir une information correcte et objective sur les
médicaments qu'il prend et leur place dans son traitement. Un patient bien
informé pourra mieux appréhender les effets indésirables potentiels ; adopter
des règles de vie compatibles avec son traitement ; et savoir comment réagir en
cas de problème éventuel. Seuls les professionnels de la santé sont à même de
fournir cette information tout en l'adaptant à la situation particulière de
chaque patient.

 

24-02-2014

Topiramate

BRUXELLES 20/02 -
Le topiramate (TOP) agit à plusieurs niveaux. Il bloque les récepteurs du
glutamate, facilite l'activité du GABA (acide γ-aminobutyrique) et la
neurotransmission, effets qui peuvent tous contribuer à la réussite d'une
cessation tabagique. Une étude publiée dans le numéro de mars 2014 de Nicotine
& Tobacco Resaearch compare les effets, dans la cessation tabagique, d'un
accompagnement comportemental associé à (a) le TOP, (b) le TOP + des patches de
nicotine (21mg) (TOP/NIC), et (c) un placebo (PLC).

En conclusion, le topiramate, qu'il soit administré seul ou en association avec des patches
nicotiniques, a permis d'obtenir un taux plus élevé de cessation tabagique que
le placebo, ainsi qu'une légère perte de poids. Une étude contrôlée versus
placebo et à grande échelle serait utile pour confirmer ces observations
intéressantes.

24-02-2014

Medicaments génériques

BRUXELLES 22/02 -
L'arrivée de nouveaux médicaments génériques sur le marché, combinée au
mécanisme de baisse de prix des molécules en fin de brevet, va entraîner des
économies de plus de 130 millions d'euros pour l'Etat et les patients,
ressort-il d'une étude du Boston Consulting Group (BCG), rapporte samedi
l'Echo.

Pour parvenir au montant total de 130 millions d'euros gagnés chaque année, BCG a modélisé les
réductions de prix attendues de 45 médicaments dont le brevet expire entre 2013
et 2016, soit la quasi-totalité des médicaments qui seront "en fin de
vie" sur le marché belge durant cette période.

Selon le bureau américain, cet argent pourrait être utilisé pour financer les innovations à
venir sans mettre en danger l'équilibre actuel des dépenses. Dans cette étude,
le BCG tire aussi le signal d'alarme : la Belgique sous-investit dans les
anti-cancéreux.

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