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News

24-02-2014

Topiramate

BRUXELLES 20/02 -
Le topiramate (TOP) agit à plusieurs niveaux. Il bloque les récepteurs du
glutamate, facilite l'activité du GABA (acide γ-aminobutyrique) et la
neurotransmission, effets qui peuvent tous contribuer à la réussite d'une
cessation tabagique. Une étude publiée dans le numéro de mars 2014 de Nicotine
& Tobacco Resaearch compare les effets, dans la cessation tabagique, d'un
accompagnement comportemental associé à (a) le TOP, (b) le TOP + des patches de
nicotine (21mg) (TOP/NIC), et (c) un placebo (PLC).

En conclusion, le topiramate, qu'il soit administré seul ou en association avec des patches
nicotiniques, a permis d'obtenir un taux plus élevé de cessation tabagique que
le placebo, ainsi qu'une légère perte de poids. Une étude contrôlée versus
placebo et à grande échelle serait utile pour confirmer ces observations
intéressantes.

24-02-2014

Medicaments génériques

BRUXELLES 22/02 -
L'arrivée de nouveaux médicaments génériques sur le marché, combinée au
mécanisme de baisse de prix des molécules en fin de brevet, va entraîner des
économies de plus de 130 millions d'euros pour l'Etat et les patients,
ressort-il d'une étude du Boston Consulting Group (BCG), rapporte samedi
l'Echo.

Pour parvenir au montant total de 130 millions d'euros gagnés chaque année, BCG a modélisé les
réductions de prix attendues de 45 médicaments dont le brevet expire entre 2013
et 2016, soit la quasi-totalité des médicaments qui seront "en fin de
vie" sur le marché belge durant cette période.

Selon le bureau américain, cet argent pourrait être utilisé pour financer les innovations à
venir sans mettre en danger l'équilibre actuel des dépenses. Dans cette étude,
le BCG tire aussi le signal d'alarme : la Belgique sous-investit dans les
anti-cancéreux.

24-02-2014

La Gale

La gale, c’est quoi ?

La gale, bénigne mais très contagieuse, provoque des démangeaisons de type
nocturne, faisant apparaître des lésions de grattage. Celles-ci se concentrent
entre les doigts, sur les poignets, les coudes, les aisselles, les fesses, les
organes génitaux.

Cette maladie est causée par un acarien microscopique (le sarcopte), dont la
femelle creuse des sillons dans la couche superficielle de la peau humaine,
afin d’y déposer ses œufs. Ceci provoque de vives démangeaisons,
Passion Sante

Comment se transmet la gale ?

La gale se transmet de deux façons. Par contacts directs, type peaux à
peaux, ou par contacts indirects avec des tissus infectés. Tout le monde peut
attraper la gale. Cette maladie n’est pas du tout liée aux mauvaises conditions
d’hygiène

Comment soigner la gale ?

Pour détruire les parasites chez les personnes atteintes, un insecticide en
crème, constitue le traitement par voie cutanée le plus efficace et le moins
toxique. Il existe d’autres alternatives : des médicaments ou encore un spray

En parallèle de ce traitement, il faut laver à 60ºC tous les vêtements,
linges de toilettes et literie ayant été en contact avec la personne contaminée
afin d’éliminer les parasites. Les objets non lavables qui ont été en contact
avec une personne infectée sont à mettre dans un sac plastique fermé pendant
quatre jours, les parasites isolés ne survivant pas au-delà.



 

 

18-02-2014

Des centaines de médicaments sont à déconseiller selon Test-Achats

17/02 - Réaction de pharma.be au rapport de Test-Achats

BRUXELLES 17/02 -
Quelque 43% des médicaments n'ont pas démontré leur efficacité totale, selon
une étude de l'association de consommateurs Test-Achats dont Le Soir, De
Standaard et Het Nieuwsblad font écho lundi. L'enquête se fonde sur des données
sur l'efficacité de 4.000 médicaments

Parmi les 4.000 médicaments analysés, 27% ont une "utilité limité", 12% sont d'une
"utilité contestable" et 3% sont carrément à déconseiller. Parmi ces
deux dernières catégories, l'on retrouve plusieurs médicaments équipant la
plupart des pharmacies familiales, tels le Lysomucil, l'Orofar, le Cataflam,
l'Effortil ou encore l'Afebril. "Il y a des doutes sérieux quant à
l'efficacité et/ou la sécurité de 460 produits et que, pour 113 d'entre eux,
les experts conseillent fermement de ne plus les utiliser", selon le
rapport de Test-Achats.

Pour expliquer la poursuite de la commercialisation et de la prescription de ces médicaments à
l'efficacité douteuse, Test-Achats met en exergue l'organisation du secteur
ainsi que les études préalables à la commercialisation d'une substance, souvent
fondée sur une comparaison avec un placebo qui ne tient pas compte de divers
facteurs tels l'âge du patient ou les interactions avec les autres médicaments.

Test-Achats s'est basé notamment sur les informations livrées par le CBIP et certaines
revues françaises et néerlandaises à destination des pharmaciens. Parmi les
experts consultés on retrouve le Professeur Emérite en Pharmacologie Marc
Bogaert (UGent).

Pour consulter la liste complète il faut être abonné à Test-Achats:cliquez ici


NEW YORK 07/02 –
Selon une étude rétrospective, l’incidence du carcinome oropharyngé aux
Etats-Unis a presque doublé au cours des quatre dernières décennies chez les
patients de 36 à 44 ans.

« Les médecins devraient maintenir un seuil bas d'investigation agressive chez les jeunes
patients qui présentent des ganglions lymphatiques gonflés dans le cou et
d'autres symptômes concernant les cancers de la tête et du cou, » a déclaré à
Reuters Health dans un e-mail le Dr. Farzan Siddiqui, du Système de Santé Henry
Ford, à Détroit, dans le Michigan. « L'examen de la cavité buccale et de
l'oropharynx devrait être réalisé prudemment chez ces patients. »

« Les cancers de la tête et du cou ont traditionnellement été liés à l'abus de substances (tabac
et alcool), « a déclaré le Dr. Siddiqui. « La plupart des patients que nous
voyions il y a une décennie étaient dans leur soixantaine ou leur septantaine,
avec une santé générale détériorée et une survie compromise. D'un autre côté,
aujourd'hui, nous voyons des individus jeunes qui n'ont jamais fumé ou qui
boivent avec modération et qui souffrent de cancers oropharyngés. Ils sont par
ailleurs en bonne santé et alertes physiquement, excepté en ce qui concerne leur
diagnostic de cancer. »

Le Dr. Siddiqui et ses collègues ont utilisé les données de la base de données Surveillance
Epidemiology End Results (SEER), collectées entre 1973 et 2009, pour examiner
l'incidence et les tendances des traitements du carcinome oropharyngé à
cellules squameuses (COPCS), chez les patients âgés de moins de 45 ans au
moment du diagnostic.

 Parmi tous les individus âgés de moins de 45 ans, l'incidence du COPCS augmentait de 0,23 à
0,37 pour 100.000 entre 1973 et 2009. Dans la sous-population des personnes
âgées de 35 à 44 ans, l'incidence doublait presque, de 0,79 à 1,39 pour
100.000, durant cette même période.

L'incidence augmentait significativement parmi les patients blancs, de 0,20 à 0,42 pour
100.000, mais déclinait parmi les jeunes afro-américains, de 0,67 à 0,32 pour 100.000.

Les fréquences faisaient plus que doubler chez les hommes (de 0,27 à 0,57 pour 100.000) alors
qu'elles restaient stables chez les femmes (autour de 0,18 pour 100.000), selon
l'article publié en ligne dans Otolaryngology – Head and Neck Surgery, le 22
janvier.

Il y avait aussi une augmentation régulière des fréquences de tumeurs mal différenciées, de 28%
dans les années 1973 à 1979, à 43% entre 2000 et 2009, et une augmentation des
tumeurs avec invasion ganglionnaire, de 49% à 72% pendant ces mêmes périodes.

Globalement la survie à 5 ans était de 54% et était moins bonne pour les patients
afro-américains que pour les patients blancs. La survie à 5 ans était meilleure
pour les patients qui subissaient à la fois une chirurgie et des rayons,
intermédiaire pour ceux subissant seulement une chirurgie, et la pire pour ceux
bénéficiant uniquement de rayons.

Les patients avec un COPCS étaient plus de quatre fois plus susceptibles que le reste de la
population de développer un cancer secondaire.

«Malheureusement, la base de données SEER n'enregistre pas les données sur le
virus du papillome humain (VPH) ; dès lors il n'est pas possible pour nous de
commenter la cause de cette augmentation d'incidence, » a déclaré le Dr. Siddiqui.
« Cependant, sur base des tendances observées chez les individus plus âgés et
des preuves histopathologiques circonstanciées, il apparaît que l'augmentation
des infections par le VPH peut être la cause de ce phénomène. »

« La vaccination contre le VPH peut être considérée comme prévenant les infections par VPH à
hauts risques, » a déclaré le Dr. Siddiqui. « Cependant, jusqu'à présent, il
n'y a pas de rôle prouvé dans la prévention des cancers de la tête et du cou.
Il n'y a également aucune méthode ayant prouvé qu'elle réduit le risque de
carcinome oropharyngé chez les individus positifs pour le VPH. »

« Il y a de nombreux essais cliniques nationaux qui sont en cours, cherchant à instaurer un
traitement pour les cancers oropharyngés positifs pour le VPH, » a ajouté le
Dr. Siddiqui. « J'encouragerais les patients souffrant de cancers oropharyngés
positifs pour le VPH, nouvellement diagnostiqués, à rechercher des centres et
des institutions qui offrent une participation à ces essais cliniques, et à s'enrôler
eux-mêmes dans ces études après en avoir compris les possibles avantages et
inconvénients. »

Le Dr. Mark Elwood, de l'Université de Auckland, en Nouvelle-Zélande, a étudié l'incidence
du carcinome oropharyngé en Nouvelle-Zélande et en Australie. Il a déclaré à
Reuters Health dans un e-mail : « L'augmentation elle-même a été constatée dans
plusieurs pays développés et a été décrite précédemment. L'augmentation chez
les blancs, alliée à la diminution chez les sujets afro-américains, est
intrigante ; il en va de même pour l'augmentation des tumeurs de grade avancé.»

« Le consensus semble être que l'infection par le VPH est responsable, mais le mécanisme par
lequel il agit est inconnu, et la plus forte augmentation chez les hommes est
inexpliquée, » a affirmé le Dr. Elwood.

« L'augmentation est relativement rapide, dès lors la prise de conscience clinique est
importante, » a conclu le Dr. Elwood. « Mais il n'y a pas de preuve pour
soutenir un dépistage à l'échelle de la population (contrairement aux cancers
de l'avant de la cavité buccale). »

Le Dr. Kristen Pytynia, du Centre du Cancer MD Anderson de l'Université du Texas, à Houston, a
également étudié le COPCS. Elle a déclaré à Reuters Health dans un e-mail : «
Les patients sont affectés à des âges moins avancés que précédemment et les
tendances raciales sont en évolution. Nous qui traitons le cancer de la tête et
du cou, nous le savons, mais nous devons disséminer cette information à
l'ensemble du corps médical, à savoir que les jeunes non-fumeurs ou fumeurs
légers peuvent aussi développer un COPCS, et nous devons aussi informer le
public. »

« Il faut encourager l'arrêt du tabagisme et la vaccination précoce des enfants contre le
VPH, et prendre les plaintes reliées à la tête et au cou avec sérieux chez les jeunes
patients, » a conseillé le Dr. Pytynia. « En particulier, les patients
souffrant d'un COPCS peuvent se présenter chez leurs médecins avec des plaintes
d'une masse dans le cou ou d'une difficulté à avaler/déglutir. »



 



 

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